Le tribunal a considéré que seuls les trois dessins établissant un rapport entre Mahomet et le terrorisme étaient susceptibles d'être jugés insultants.
Tous les musulmans ne respectaient pas toujours cette interdiction puisque Mahomet avait fait, par le passé, et continuait de faire l'objet de représentations respectueuses.
M. Diène s'est référé aussi au contexte intellectuel de la polémique sur les appels à la haine, en rappelant la publication controversée des caricatures du prophète Mahomet.
Des scènes pareilles se passaient, comme on sait, dans l’étendue de plus de trois cents lieues, sans qu’on manquât aux cinq prières par jour ordonnées par Mahomet.
Le mouvement sadriste inscrit sa protestation dans la tradition religieuse, se mettant à égal du prophète Hussein, petit-fils de Mahomet vénéré par les chiites.
Dans les années 1930, le belge Henri Pirenne écrit sa thèse " Mahomet et Charlemagne" : pour lui, les Conquêtes islamiques ont cassé le commerce de Méditerranée.