Connaître son agriculteur ou son agricultrice, son producteur, finalement, c'est ça veut dire, c'est raccourcir le circuit et puis c'est connaître les bonnes pratiques.
Et c’est bien ce qui préoccupe cette agricultrice : la bonne santé de sa toute jeune prairie biologique, car sur ces parcelles se trouve la principale ressource pour ses vaches.
Encore un an pour cette jeune agricultrice avant de pouvoir produire du lait bio. Un vrai challenge qu’il faut réussir, car c’est toute sa vie professionnelle qui en dépend.
On écoute maintenant cette rencontre désarmente de sincérité entre une agricultrice bio sur l'île de la Réunion et des élèves d'école élémentaire également qui vivent à la Réunion.
Selon BVA 30 % des sondées disent pratiquer la vente directe aux consommateurs et 10 % développer une activité de tourisme rural. Principal intérêt du métier aux yeux des agricultrices : l’indépendance.
Donc forcément que le passage chez l'agricultrice a aussi modifié leur façon de voir que le Real, l'île de la Réunion, n'a aucune autosuffisance alimentaire alors que tout pousse sur l'île.
Les agricultrices ne se sentent pas assez reconnues. Pourtant, elles représentent un quart des chefs d'exploitation en France - elles dirigent ou codirigent 167 000 d'entre elles - et 30 % de salariés de ce secteur.