Toutefois, avant d'envisager son inscription dans les politiques nationales de lutte antipaludéenne, il demeure un certain nombre de questions à régler.
Au cours des dernières années, 13 pays d'Afrique ont modifié leur politique nationale en vue d'exiger l'emploi de traitements antipaludéens plus efficaces.
Les traitements antipaludéens postérieurs au déploiement seraient eux aussi exclus, les dépenses correspondantes étant remboursées au titre des accords de soutien logistique autonome.
Les efforts pour l'endiguer absorbent d'importantes ressources financières et les progrès scientifiques pour la recherche d'un vaccin antipaludéen, bien que prometteurs, demeurent lents.
Dans la plupart des pays d'Afrique orientale, d'Afrique centrale ou d'Afrique australe, la chloroquine a perdu toute son efficacité clinique dans le traitement antipaludéen.
Les mères enceintes reçoivent un traitement prophylactique antipaludéen au cours du troisième trimestre et 7 000 moustiquaires dans les camps ont été traitées avec des insecticides.
Certains États membres de l'UE collaborent actuellement avec leurs partenaires pour obtenir l'engagement des économies de marchés les plus avancées de trouver un vaccin antipaludéen.
Sur les 30 PMA pour lesquels on dispose de données, 23 sont à présent en mesure de soigner au moins 25 % des enfants atteints de fièvre avec des antipaludéens.