Cinq minutes plus tard, Phileas Fogg, Sir Francis Cromarty et Passepartout arrivaient près d'une hutte qui attenait à un enclos fermé de hautes palissades.
Le 19 décembre, des centaines de miliciens armés ont attaqué le village d'Abu Sorouj (Darfour-Ouest), brûlant des douzaines de huttes et pillant le bétail.
Ils enferment nos populations dans leurs pauvres huttes, ils y mettent le feu, et c'est ainsi peut-être qu'ils entendent participer à la solution du problème congolais.
Des huttes ont été brûlées, plusieurs personnes ont été blessées et le point d'eau du village a été délibérément saboté, apparemment afin de rendre le village inhabitable.
Plus de 40 victimes, en majorité des femmes et des enfants, ont été soit brûlées vives dans leurs huttes soit massacrées à coups de machette alors qu'elles tentaient de s'échapper.
Il semble que des habitations privées, des huttes, des récoltes et des zones agricoles, des puits, des magasins et des sites civils entiers aient été systématiquement détruits sans justification militaire.
La célébration est précédée par l'organisation de « chantiers de solidarité » décidés par chaque groupe (construction de huttes, réparation d'un toit, labourage d'un champ, etc.) pour venir en aide aux familles les plus démunies.
Cinq minutes plus tard, Phileas Fogg, sir Francis Cromarty et Passepartout arrivaient près d’une hutte qui attenait à un enclos fermé de hautes palissades.
Dans la hutte, il y avait un Indien, et dans l’enclos, un éléphant. Sur leur demande, l’Indien introduisit Mr. Fogg et ses deux compagnons dans l’enclos.
En cet endroit se voyaient quelques huttes désertes, ruines d’un village récemment dévasté par la guerre, des champs abandonnés, partout les marques du pillage, de l’incendie.
Mais, le troisième jour, les huttes s’ouvrirent ; les sauvages, hommes, femmes, enfants, c’est-à-dire plusieurs centaines de Maoris, se rassemblèrent dans le pah, muets et calmes.
En moins d’une heure, sur la lisière de la forêt, entre les arbres, une hutte de branchages entremêlés de lianes et empâtés de terre glaise, offrit une retraite suffisante.
Il s’approcha de la hutte ; elle avait pour porte une étroite ouverture très basse et elle ressemblait à ces constructions que les cantonniers bâtissent au bord des routes.
En effet, la réserve paraissait être absolument abandonnée. Nulle trace de campements ni de huttes. Les plaines et les grands taillis se succédaient, et peu à peu la contrée prit un aspect sauvage.