Cette érosion génétique massive accroît notre vulnérabilité face aux aléas climatiques et à l'apparition de nouveaux ravageurs et de nouvelles maladies.
La lutte intégrée contre les ravageurs fait appel à divers instruments de protection des cultures - biologiques, mécaniques et chimiques ainsi que biotechniques.
Les incertitudes sont nombreuses, notamment quant à la manière dont les divers ravageurs, maladies et cultures s'adapteront à la nouvelle donne climatique.
La Convention internationale pour la protection des végétaux, dont le secrétariat est assuré par la FAO, traite des végétaux et des ravageurs envahissants.
Toutefois, tout comme dans le cas des ravageurs et prédateurs vivant au-dessus du sol, les espèces nocives peuvent être maîtrisées biologiquement par d'autres organismes.
Par exemple, il suffit qu'un seul cultivateur n'applique pas des méthodes écologiques de lutte contre les ravageurs pour que l'entreprise soit vouée à l'échec.
La FAO apporte aux pays dont les gouvernements en font la demande une assistance technique directe pour les problèmes créés par les ravageurs des forêts.
Car, si en 2019, les incendies ont été ravageurs, c’est bel et bien l’agro-industrie qui est aujourd’hui majoritairement responsable de la déforestation.
Rien ne bouge, mais tout va plus mal, beaucoup plus mal que ne pouvaient même l'imaginer les Libanais, choqués par l'explosion ravageuse du port de Beyrouth le 4 août. Là encore, colère et désespoir, mais pas de révolution.