En résumé, l'image d'une Cléopâtre séductrice, calculatrice et dépravée, largement colportée depuis l'Antiquité, ne résiste pas à l'examen minutieux des sources de l'époque.
Les mégères et les séductrices sont bientôt rejointes par les adolescentes amoureuses, les trentenaires désabusées ou les femmes insoumises, théorisées par la critique Kathleen Rowe.
Chaque association révèle un nouveau potentiel comique, comme celle du grand séducteur avec la bourgeoise désabusée ou celle du mari trompé avec le loser perpétuel.
Si, en Egypte, le souvenir de Cléopâtre conserve une certaine aura glorieuse, à Rome et dans l'empire en général, c'est l'image d'une femme ambitieuse, séductrice et immorale qui domine.