Mme Amin (Éthiopie) dit que comme 85% de la population éthiopienne vit dans les campagnes, son gouvernement place le développement rural au premier rang des priorités.
Les pratiques traditionnelles préjudiciables aux femmes, telles que les mutilations génitales, les enlèvements et les mariages précoces, se retrouvent dans les coutumes de différents peuples d'Éthiopie.
Il a également repris la déportation des Érythréens et des Éthiopiens d'origine érythréenne, cela en violation flagrante de l'accord de paix global entre les deux pays.
L'Éthiopie a plaidé auprès de la communauté internationale pour qu'elle persuade le régime inhumain de l'Érythrée de laisser les Éthiopiens rentrer dans leur pays dans la sécurité.
Le rapatriement d'Éthiopiens et de personnes d'origine éthiopienne d'Érythrée, s'est poursuivi, avec l'aide du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), bien qu'à une échelle beaucoup plus réduite.
Néanmoins, de nombreux Éthiopiens vivant en Érythrée ont manifestement estimé qu'il y avait d'autres solutions que le départ et ont décidé de rester ou de différer leur départ.
Toutefois, comme la date de naissance n'est pas enregistrée dans les zones rurales où vit la majorité de la population, personne ne peut vraiment connaître l'âge d'une fille.
Les Éthiopiens qui souhaitent retourner dans leur patrie doivent être autorisés à le faire en présence du CICR, sans discrimination fondée sur le sexe, l'âge ou la religion.