Les camps de déplacés sont dépourvus d'installations sanitaires et une odeur pestilentielle d'ordures et d'excréments humains plane dans l'air, toutes conditions propices à la propagation de maladies.
Oui, ce seraient les mêmes guenilles, le même tonnerre de gros sabots, la même cohue effroyable, de peau sale, d’haleine empestée, balayant le vieux monde, sous leur poussée débordante de barbares.
Il l’avait empoignée, il ne la lâchait pas. Elle s’abandonnait, étourdie par le léger vertige qui lui venait du tas de linge, sans dégoût pour l’haleine vineuse de Coupeau.
Oh ! de belles fusées, des queues de renard élargies au beau milieu du pavé, que les gens attardés et délicats étaient obligés d’enjamber, pour ne pas marcher dedans !
Ou alors rien ne se passait pendant des jours, il fallait attendre au milieu des rats, des odeurs infectes, les pieds dans la boue sans pouvoir même s'asseoir. J'étais terrorisé par les attaques aux gaz chimiques.
Elle s’était assise au bord d’un tabouret, se courbant en deux, allongeant les mains à droite, à gauche, avec des gestes ralentis, comme si elle se grisait de cette puanteur humaine, vaguement souriante, les yeux noyés.