Des trains de berlines pleines ou vides passaient continuellement, se croisaient, avec leur tonnerre emporté dans l’ombre par des bêtes vagues, au trot de fantôme.
Là seulement la mémoire lui revint, il secoua la tête, aperçut le cabaret où il avait laissé Aramis, et, mettant son cheval au trot, il s’arrêta à la porte.
Arrivé sur le boulevard, il lui fit prendre place dans un phaéton qu’il conduisait lui-même, et ils disparurent, emportés au trot de deux superbes chevaux.
Au trot de sa jument, la tête droite pour ne déranger personne, il passait, tandis que son cœur se gonflait d’un besoin inassouvi, à travers cette goinfrerie des amours libres.