2.Elle est debout, à côté du pavillon. Comme toi, elle regarde les montagnes qui s’étendent à perte de vue sur l’autre rive et toi, tu ne peux t’empêcher de la regarder.
8.Au soir, le croissant de la lune, qui ne devait être dans son premier quartier que le 16, se dessina dans le crépuscule solaire et s’éteignit bientôt.
9.Tant de fumée, tant de scories et de cendres peut-être y étaient mêlées, que leur éclat, très-atténué, ne tranchait pas au vif sur les ténèbres de la nuit.
10.Le jour blanchâtre des carreaux s’abaissait doucement avec des ondulations. Les meubles à leur place semblaient devenus plus immobiles et se perdre dans l’ombre comme dans un océan ténébreux.
11.Le vent fraîchissait dans les arbres, Cosette songeait ; une tristesse sans objet la gagnait peu à peu, cette tristesse invincible que donne le soir et qui vient peut-être, qui sait ?
12.Le jour commençait à se lever, et une grande tache de couleur pourpre s’élargissait dans le ciel pâle, du côté de Sainte-Catherine. La rivière livide frissonnait au vent ; il n’y avait personne sur les ponts ; les réverbères s’éteignaient.